Le Saint nom de Krishna

Publié le par le.temple.de.la.louve.solitaire.over-blog.com

Dans cet âge de Kali, personne ne sait chanter convenablement les mantras; c'est pourquoi tous les sacrifices recommandés dans les Védas sont aujourd'hui interdits. le seul yajña préconisé pour cet âge est le chant du mantra Hare Krishna, étant donné qu'il n'est pas possible de réunir les fonds nécessaires pour l'accomplissement des sacrifices, et encore moins de trouver des brahmanes compétents qui puissent chanter parfaitement les mantras...

Ce verset nous révèle que les offrandes présentées dans le feu et le chant des hymnes tirés du Yajur-véda firent se manifester des milliers de dévas, les Ribhus. De fait, les brahmanes comme Bhrigu Muni possédaient un pouvoir tel que par le seul chant des mantras védiques, ils pouvaient créer d'aussi puissants dévas. Bien que les mantras védiques existent encore de nos jours, il n'y a plus personne pour les prononcer correctement. Le fait est qu'on peut voir ses désirs comblés en chantant les mantras védiques ou le rig-mantra, la Gayatri. En cet âge de Kali toutefois, Sri Chaitanya nous enseigne qu'il suffit de chanter Hare Krishna pour atteindre toute perfection...



Le mot brahma-tejasa revêt un intérêt particulier. Les brahmanes possédaient alors une telle puissance qu'ils pouvaient accomplir des prodiges par la seule force de leur désir et par le chant d'un mantra védique. Toutefois, dans l'ère de dégénérescence où nous vivons, on ne saurait trouver de tels brahmanes. Selon le Pañcaratrika, en cet âge, toute la population serait composée de sudras, suite à la disparition de la culture brahmanique. Néanmoins, selon les normes de la smriti vaisnava, quiconque démontre qu'il connaît la science de la conscience de Krishna doit être considéré comme un brahmane en puissance, et toutes facilités pour accéder à la plus haute perfection doivent lui être accordées. Tel est l'incomparable présent offert par Sri Chaitanya. En cet âge déchu, pour atteindre la plus haute perfection de l'existence, il suffit d'adopter le chant du mantra Hare Krishna, grâce auquel tous les efforts visant à la réalisation spirituelle peuvent être couronnés de succès. (S.B. 4.4.32-34)

Les brahmanes qui sont versés dans la science des mantras védiques savent moduler correctement ces mantras. La combinaison du mantra et des mots sanskrits doit être chantée avec la prononciation exacte, faute de quoi l'opération échoue. Or, à notre époque, les brahmanes ne sont ni versés dans la langue sanskrite, ni très purs dans leurs activités quotidiennes. Toutefois, le chant du mantra Hare Krishna permet d'obtenir la bénédiction la plus haute que puisse conférer un sacrifice. Et même si le mantra Hare Krishna n'est pas chanté covenablement, il garde tant de puissance qu'il demeure néanmoins efficace pour la personne qui le chante. (S.B. 4.13.27)

Un sacrifice védique n'a rien d'une cérémonie banale. En effet, les dévas participaient généralement à ces sacrifices, et les animaux immolés au cours de telles cérémonies se réincarnaient dans un corps nouveau. En cet âge de Kali, toutefois, il n'existe pas de puissants brahmanes qui puissent inviter les dévas ou redonner une vie nouvelle aux animaux sacrifiés. Jadis, les brahmanes parfaitement versés dans les mantras védiques pouvaient ainsi démontrer la puissance de ces mantras, mais dans l'ère actuelle, tous ces sacrifices sotn interdits, car il n'existe plus de tels brahmanes. Le yajña au cours duquel des chevaux étaient offerts en sacrifice portait le nom d'asvamedha. Parfois, c'étaient des vaches qui étaient sacrifiées (gavalambha), non pour manger leur chair, mais bien pour leur donner une vie nouvelle et démontrer ainsi la puissance du mantra. Bref, en cet âge, le seul yajña que l'on puisse accomplir est le sankirtana-yajña, le chant perpétuel du mantra Hare Krishna. (S.B. 4.13.25)

Publié dans Hindouïsme

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